Enrichissement de l'uranium

Trois diagrammes camemberts représentant la proportion en isotopes 235 et 238 de l'uranium à divers stades d'enrichissement. Uranium naturel : 0,71 % massique d'U-235 ; Uranium faiblement enrichi (pour réacteurs nucléaires) : 3-4 % d'U-235 ; Uranium hautement enrichi (pour applications militaires) : 90 % d'U-235.
Proportions atomiques d'uranium 238 (en bleu) et d'uranium 235 (en rouge) dans l'uranium naturel et à différents stades d'enrichissement.

L'enrichissement de l’uranium est le procédé consistant à augmenter la proportion d'isotope fissile dans l’uranium. L'opération la plus commune est l'enrichissement de l'uranium naturel en son isotope 235. Par extension, l'enrichissement est aussi la teneur en matière fissile.

L’uranium naturel contient 0,71 % massique d’uranium 235. Or, c'est celui-ci qui peut provoquer une réaction de fission nucléaire. Les deux isotopes 235U et 238U ayant les mêmes propriétés chimiques, leur séparation est effectuée en exploitant leur unique différence, la légère différence de masse atomique due aux trois neutrons d'écart.

L’enrichissement de l’uranium est à la base des filières de réacteurs électrogènes les plus courants : réacteurs à eau pressurisée et réacteurs à eau bouillante. L'enrichissement permet notamment de diminuer la masse du réacteur, parce que son chargement demande en conséquence moins d'uranium. Cette technologie fonde également le développement des bombes atomiques à l'uranium enrichi.


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